Après quatre ans de silence, Kartell revient avec un disque onirique aux accents de funk, de
jazz et de R&B pour six titres qui nous transportent au soleil.
Figure emblématique de la scène électronique parisienne, Kartell s’était déjà illustré avec
son premier EP Riviera en 2012. Ce disque est alors le premier projet produit par le tout frais
label Roche Musique, fondé par Cézaire, proche de Kartell et de FKJ (lui aussi signé sur ce
label). Par la suite, le dj français sort plusieurs projets qui l’amènent à se produire aux quatre
coins du monde. Avec Daybreak, le très récemment papa originaire de Tours livre un EP
riche en influences : funk, jazz, R&B, disco, le tout teinté d’une bonne dose de house à la
française. Riche de collaborations également puisque sur six titres, quatre sont des
featurings. Pas question pour Kartell de rester local, ses collaborateurs viennent d’outre-
Manche : Che Lingo, Tim Atlas ou SG Lewis, pour ne citer qu’eux, se succèdent aux côtés
du frenchie, donnant chacun une couleur différente au son. Le résultat est un projet chaud et
lumineux, le travail abouti de quatre ans de voyage et de recherches.
Véritable coup d’envoi d’une nouvelle ère pour le français, Daybreak se veut l’écho d’une
paix intérieure et d’une harmonie nouvelle. Le foisonnement de créativité impressionnant
est prégnant dans le travail de ce représentant international de la house francophone qui
compresse ici tout son génie en un EP multiformes. L’homogénéité du disque et sa
tranquillité sont palpables voire visuelles tant les sonorités évoquent des images et des
paysages. Au cours de l’écoute, on médite, on danse, on chante et surtout on bouge
beaucoup la tête en rythme. Comme une pause, Kartell nous offre avec ce nouvel EP une
brèche dans le temps et nous emmène loin du quotidien. Daybreak porte bien son nom.
Coup de cœur : « Time » ft. Qendresa & Coops
words by Lucille Souron